Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Toute l'actualité politique et économique

Economie en région Provence Alpes-Côte d'Azur

GM&S Industry: La justice examine ce lundi l'offre de reprise partielle

 

Les presses de l'usine de La Souterraine sont à l'arrêt complet depuis une semaine. — Nicolas Raffin/20 Minutes

C’est le probable épilogue d’un dossier industriel qui a occupé le devant de la scène politique ces derniers mois. La justice statue ce lundi sur l’offre de reprise de l’équipementier automobile creusois GM&S où 120 emplois sur 277 seraient préservés, un « mieux que rien » insuffisant pour des salariés mobilisés mais de moins en moins audibles.

Comme lors des multiples audiences depuis le redressement judiciaire en décembre, depuis la liquidation fin juin, les « tee-shirts bleus » de GM&S viendront lundi en nombre depuis le site de La Souterraine (Creuse) pour manifester, entre fumigènes, pétards et cornes de brume, devant le tribunal de commerce de Poitiers.

Une offre « pas rationnelle » sur le plan industriel, « insuffisante » sur l’emploi 

La juridiction (qui pourrait mettre sa décision en délibéré à quelques jours) statue à partir de 10 heures sur l’offre de reprise partielle de GM&S (emboutissage, assemblage, tôlerie) par le leader français de l’emboutissage, GMD (Groupe Mécanique Découpage) : la seule offre ferme sur la table, valide jusqu’au 20 septembre. Une offre qui a mis des mois à accoucher, et dont la dernière condition suspensive a été levée fin juillet par le PDG de GMD, Alain Martineau, venu alors à La Souterraine chercher « l’adhésion » des salariés.

Le Comité d’entreprise de GM&S, dans un avis rendu vendredi, s’est certes bien gardé de rejeter l’offre GMD mais a réaffirmé sa position : une offre « pas rationnelle » sur le plan industriel, « insuffisante » sur l’emploi et l’accompagnement, et sans garantie sur la « pérennité » du site. Et le personnel, soulignent CGT et FO de GM & S, a voté à 70 % pour la poursuite des actions dans les jours à venir. Afin de « faire bouger les lignes » sur l’emploi préservé, et sur l’accompagnement des licenciés.

 

Nicoles RAFFIN - 20 Minutes

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article